Samedi 25 Octobre 2025
Sortie organisée par Michelle Erismann
THEATRE MONTPARNASSE
"ART" de Yasmina REZA
Les photos transmises par Brigitte Smadja et Rémy Jonard
Le compte-rendu de notre sortie est rédigé par Michelle Erismann


















En ce dernier Samedi d’Octobre où le changement d’heure pourrait perturber certains...
nous avons rendez-vous à 16h devant le Théâtre Montparnasse où se joue la pièce de
Yasmina Reza « ART ».
Cette pièce, créée en 1994 à la Comédie des Champs Elysées, eut en 1995 deux Molière. Traduite en trente cinq langues, elle est l’oeuvre la plus jouée dans le monde.
Parmi les nombreuses récompenses, la pièce reçoit le Tony Award en 1998 après avoir été coproduite par Sean Connery à Broadway.
Les plus de 20 ans se souviendront peut-être des acteurs à cette époque, Fabrice Luchini, (Serge), Pierre Arditi, (Yvan), Pierre Vaneck. (Marc). Un triomphe.
Trois décennies plus tard, elle est aujourd’hui remontée avec les comédiens François Morel, Olivier Broche, Olivier Saladin, amis à la ville, tous les trois venus de la fameuse Troupe des Deschiens.
Serge, (Olivier Broche) dermatologue, amateur d’art, vient d’acquérir un tableau pour la somme rondelette de 40.000 €. La toile d’environ 1m 60 sur 1m 20, est d’un blanc intégral dont seules quelques fines lignes grisâtres viennent briser la monochromie. « Une merde » cingle d’emblée son ami Marc, ingénieur en aéronautique (François Morel). Sollicité, Yvan (Olivier Saladin), leur ami commun, un bon gars englué dans une vie professionnelle chaotique et les préparatifs d’un mariage imminent, n’a pas d’opinion…
Le différent esthétique n’est au fond qu’un élément déclencheur d’une crise de l’amitié.
Avec une sensibilité émouvante, le trio d’acteurs fait alors ressortir la question de l’amitié. En un mot, à quoi tient l’amitié ?
C’est le succès théâtral parisien de la rentrée.
Faisant salle comble depuis Septembre, une prolongation est prévue jusqu’au 7 Mars 2026.
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Mais le Théâtre Montparnasse ne manque également pas d’intérêt. Alors, remontons le temps : Une première salle du nom de Mont Parnasse s’ouvre en 1772, sur le boulevard appelé alors d’Enfer, théâtre de bois et de plâtre, on y jouait parades et pantomime.
La façade ornée et imposante que nous connaissons aujourd’hui est inaugurée en Octobre 1886. Le bâtiment est l’oeuvre de l’architecte Charles Peigniet ayant notamment
contribué à la création de la Statue de la Liberté de New-York.
Le Théâtre Montparnasse est inscrit aux Monuments Historiques en Avril 1984.
Michelle ERISMANN
Jeudi 16 Octobre 2025
Sortie organisée par Christiane Lopez
NOTRE-DAME-DU-TRAVAIL
Découverte surprenante dans un quartier vraiment méconnu
Les photos sont de Brigitte Smadja, Rémy Jonard et Serge Berthon
Le compte-rendu de notre visite est rédigé par notre Trésorière, Brigitte Smadja















NOTRE DAME du TRAVAIL et son quartier (PARIS 14ème)
La visite guidée du jour va nous permettre de découvrir une petite partie d’un quartier peu connu de Paris, le quartier PLAISANCE, découverte de son église paroissiale « Notre Dame du Travail », poursuivie d’une déambulation « verte » entre les immeubles Bofill
Plaisance , simple hameau dépendant de Vaugirard va se développer au 19ème avec l’arrivée du chemin de fer et la création de la gare Montparnasse (1840 ) Quelques lotissements non urbanisés vont accueillir ouvriers et artistes autour de ses nombreuses guinguettes (pas de taxes sur le vin) La population passera de 3.000 habitants à 35.000 en 1880
L’église paroissiale malgré divers agrandissements devient trop petite et il est décidé de construire une nouvelle église dédiée à Notre Dame du Travail ( statue existante) qui réserverait une place importante aux corporations.
Son curé l’abbé Soulange-Bodin adhère au projet et lance en 1896 une souscription nationale, avec la volonté que l’église soit prête pour accueillir les ouvriers de la prochaine exposition universelle de 1900. Il en confie la réalisation à l’architecte Jules Astruc. Sa construction sera réalisée à partir de matériaux de récupération pierres de taille de l’ancienne et église et surtout les éléments e charpente métallique du palais de l’industrie construit pour l’exposition universelle de 1855. Elle sera achevée en 1902
Notre Dame du Travail
Après avoir observée sa façade néo romane en pierre de taille de laquelle seule une curieuse horloge perpendiculaire à la façade nous rappelle le monde du travail, pénétrons dans la seule église parisienne à charpente métallique apparente.
La lumière nous envahit à travers toutes ces poutrelles métalliques, pas de vitraux dans la nef mais de larges ouvertures.
Deux tribunes ( comme dans les églises basques, région d’origine de l’abbé )surplombent les chapelles latérales dédiées aux saints patrons du monde ouvrier , pour chacune une peinture dans un décor art nouveau
Une abside dédiée à la vierge de style néo roman avec les seuls vitraux de l’église et la statue de notre dame du travail, sur ces murs une toile marouflée de Félix Vallée dédié au monde du travail
A l’entrée un baptistère de style art nouveau.
L’abbé Soulanges était un grand admirateur de Gustave Eiffel et l’architecte Astruc un élève de Victor Laloux , l’architecte de la gare d’Orsay, ils ont su créer à partir de ces poutrelles un espace de recueillement religieux à la gloire du monde ouvrier .
La paroisse a su intégrer des éléments du passé comme la cloche de Sébastopol donné par Napoléon III (1865) à la paroisse, et la sculpture de la vierge mais aussi accueillir des œuvres plus contemporaines
On a pu admirer,
-la chapelle funéraire monument aux morts de 14-18
-l’orgue de 1991,
-le chemin de croix de 1994
- et de nombreuses sculptures contemporaines dans les chapelles latérales.
Après une description détaillée de toutes ces œuvres notre guide nous a proposé une promenade dans le quartier adjacent en nous en décrivant son évolution.
Les échelles du baroque
Plaisance rattaché à Paris en 1860 constitue une partie du 14ème arrondissement, ce quartier n’a pas disposé d’un plan d’urbanisme à sa création et est resté à l’écart des travaux haussmanniens, Son habitat principalement ouvrier s’est rapidement dégradé et le quartier va être classé insalubre dès 1941. Il fera l’objet d’un plan de rénovation conséquent à partir de 1970 ,le plan Maine Montparnasse.
Notre visite se limitera à la partie reconstruite à partir de 1960 et confiée principalement à l’architecte Ricardo Bofill avec son ensemble « les échelles du baroque » qui dégagent une ensemble de places faisant référence aux villes baroques
Place de Séoul
Place circulaire, entourée par les colonnes de verre des échelles du baroque immeubles résidentiels, néo classique de 7 étages Le jardin est constituée d’une roseraie sur pelouse avec haies d’arbustes à fleurs, même avec très peu de soleil les reflets du jardin colorent merveilleusement les façades.
Place de l’abbé Lebeuf
Petite place ombragée qui garde sa fontaine Wallace
Dans les rues adjacentes on pourra observer de petits immeubles qui témoignent des anciennnes cités ouvrières.
Place Constantin Brancusi
L’atelier de l’artiste se trouvait à proximité, l’occasion de rappeler le grand nombre d’artistes qui ont habités ce quartier, un mur peint par Loraine Motti en 1923 surplombe celle-ci.
Sur la place en immeuble art nouveau ancienne crèche municipale.
Place de Catalogne
La plus grande de l’ensemble bordée des immeubles néo classiques à colonne de Bofill en pierre.
A l’origine la place était constituée d’une fontaine sculpture monumentale « le creuset du temps » de Haber Shamaî ,la fontaine a peu fonctionné et l’ensemble architectural jugé trop sévère il a été décidé de végétaliser la place en 2020 478 arbres ont été plantés et la circulation revue l’ensemble constitue maintenant « la forêt » Très beau projet.
Nous terminerons cette promenade par un repas amical dans une brasserie locale
Jeudi 3 Octobre 2025
Quartier St Gervais - St Protais
Sortie organisée par Michelle Erismann
Les photos sont de Rémy Jonard
Le compte-rendu de notre journée est rédigé par Annie-Claude Bernède

Après la pause des vacances l’activité a repris avec une incursion dans le marais parisien, le 4ème arrondissement. La place St Gervais, lieu du rendez vous, surprend avec son petit jardin dans lequel des blocs de pierre rappellent les lieux et les noms des victimes des attentats du 13 novembre 2015 mais notre but c’était la Maison des Compagnons du Devoir.
Accueillis par le prévot, qui s’est défini comme une sorte de directeur-gestionnaire de l’établissement nous avons eu une présentation de cette association fondée au début des années 40 pour assurer la formation d’artisans de multiples métiers. A travers le parcours de ce jeune prévot nous avons appris que des « maisons » existent dans plusieurs départements d’Ile de France et de province pour accueillir les « apprentis » qui, en alternance, vont acquérir des compétences techniques et une formation générale. A noter que depuis quelques années il existe des apprenti(e)s attirées par les métiers moins physiques tels que la maroquinerie. Cette formation permettra de franchir plusieurs étapes marquées par la réalisation d’un travail significatif de la « maîtrise de la matière » mais aussi de la capacité de conception. Certains d’entre eux entreprendront le voyage à travers le pays, ce tour de France, qui les conduira à la qualification de « compagnons « que nous connaissons. Ces années leur auront donné non seulement une expertise mais aussi une formation morale fondée sur le devoir (« servir sans s’asservir ») et la solidarité.
Nos pas nous ont conduits ensuite à l’église St Gervais St Protais., Construite sur l’emplacement d’une ancienne basilique elle est une des plus anciennes paroisses parisiennes. Son architecture frappe dès l’entrée par son caractère gothique avec ses voutes impressionnantes soutenues par d’imposants piliers et dont les croisées sont marquées de médaillons sculptés . Elle est éclairée par de somptueux vitraux renaissance aux couleurs flamboyantes et au dessin remarquable comme « le jugement de Salomon ». Il aurait fallu beaucoup plus de temps pour apprécier les boiseries et les sculptures, un tombeau de marbre noir et blanc, une Pieta dans une chapelle… Mais on ne peut pas ne pas se souvenir de l’orgue imposant sur lequel Couperin et les membres de sa famille se sont exercés.
Enfin la rue Francois Miron avec ses maisons à colombages et quelques beaux hôtels particuliers nous a conduits jusqu’au quai où le déjeuner au restaurant a conclu cette matinée dans la bonne humeur.
Jeudi 16 Juin 2025
NOTRE-DAME-DE-PARIS
Voici quelques photos de NOTRE-DAME
Elles ont été prises par des participants qui ont eu la gentillesse de me les envoyer.
















Jeudi 23 Avril 2025
LA SAGA DES GRANDS MAGASINS
à la Cité de l'Architecture
Michelle Erismann






Véritables Cathédrales du commerce moderne, leurs architectures monumentales, leurs décors somptueux offrent un cadre à une clientèle bourgeoise.
L'exposition retrace cette épopée architecturale et commerciale, mettant en lumière comment ces édifices ont su évoluer pour répondre aux aspirations successives des époques qu'ils ont traversées. la période de 1850 à 1930 marque l'âge d'Or des Grands Magasins.
Comment l'art a façonné l'univers des Grands Magasins.
Les immenses bâtiments surmontés de coupoles annoncent la théâtralité de la marchandise.
Gustave Eiffel introduit le fer et le verre. Les poutrelles et colonnes métalliques favorisent la création de vastes plateaux ouverts. De même les escaliers métalliques croisés facilitent le passage d'un étage à l'autre. L'édification des Grands Magasins s'est réalisée sur plusieurs décennies, ainsi l'Art Nouveau et l'Art Déco s'enchevêtrent. Après quinze années de travaux la Samaritaine ouvre à nouveau ses portes en 2021.
Le cinéma n'est pas en reste, "Charlot chef de rayon" (1916), Monte là-dessus" (1923) où Harold Lloyd escalade un grand magasin pour accrocher une publicité et d'après Zola, le film de Julien Duvivier, "Au bonheur des Dames" ((1930), dans "Rien du tout" (1992) Fabrice Lucchini, Directeur des Nouvelles Galleries, essaie de redresser l'entreprise en recourant aux nouvelles méthodes de management.
"Un jour, tous les Grands Magasins deviendront des musées et tous les musées deviendront des Grands Magasins"
La phrase prophétique d'Andy Warhol, prononcée en 1975, résonne avec force dans cette exposition.
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JEUDI 20 MARS 2025
HOTEL CAIL - l'Hôtel de la Mairie
Christiane Lopez






Classé monument historique en 1926, l'hôtel Cail bien calé entre la riche plaine Monceau et le populaire quartier des Batignolles, étale son grand luxe....
C'est l'époque du capitalisme naissant. Jean-François Cail fait fortune grâce à l'industrie mécanique et à la distillation du sucre de canne aux Antilles. Il peut alors mener la grande vie au cœur de la Plaine Monceau, épicentre du Paris haussmannien, bâti sur un ancien bidonville, « la petite Pologne ».
Industriel et financier, Jean-François Cail investit dans la construction de tout un quartier au nord de Paris où il loge ses ouvriers, rejoignant ainsi les philanthropes du moment au même titre que Godin, Menier ou Michelin. En 1863, Jean-François Cail fait construire son hôtel particulier pour y vivre et accueillir ses riches clients venus du monde entier.
Cette surprenante visite-guidée nous a conté la vie de cet homme, né pauvre dans les Deux Sèvres. Tout ici rappelle les activités du Maître des lieux.
LE SAVIEZ-VOUS ? En 1889 les usines Fives Cail ont mis au point les nouveaux ascenseurs de la Tour Eiffel.
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MARDI 11 FEVRIER -
Assemblée Générale Paris Ile-de-France aux "Noces de Jeannette.
Yvette Le Paich et Michelle Erismann
Voici les Membre du Bureau ANRA
Paris Ile-de-France
De gauche à droite :
- Yvette Le Paich-Bérardier
- Liliane Laitu-Goudjo
- Michèle Erismann
- Marie-Anne Mairal
- Brigitte Smadja
-Christiane Lopez




Tous les ans nous nous réunissons dans ce restaurant dont les salles sont dignes de décors d'opéras et d'opérettes, l'Opéra comique étant son voisin.
. Alors pourquoi "Les Noces de Jeannette" : c'est un petit bijou du compositeur Victor Massé créé en 1853 dans cette honorable maison qu'est la Salle Favart .
. Et pourquoi Favart : Charles Favart (1710-1792) auteur de pièces de Théâtre et d'opéras, devient en 1757, Directeur de l'Opéra Comique.
. "Madame Favart" , opérette de Jacques Offenbach.
Après notre Assemblée, nous avons déjeuné dans le Salon Impérial avec le menu "Haussmann" et là, les échanges, les rires, bref, le bonheur de se retrouver...
35 adhérents étaient présents.
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DIMANCHE 19 JANVIER 2025 - Comédie Française
"Le Suicidé" Attention Comédie ! Comme son nom ne l'indique pas .....
Michèle Erismann






"Le Suicidé" est un petit bijou burlesque, alliant mécanique de boulevard et dialogues philosophiques, le tout sur fond de polémiques sociales et politiques.
On passe du vaudeville au loufoque, de la comédie grinçante à la critique acerbe.
Semione, chômeur désespéré vit au crochet de sa femme et de sa belle mère dans un "kommunalka" d'Union Soviétique.
Une nuit, après une dispute, causée par une envie soudaine de saucisson, il se rend à la cuisine afin de se rassasier, mais sa femme croyant qu'il va commettre l'irréparable demande de l'aide à un voisin, dans l'obscurité il va prendre le saucisson pour un pistolet.
La rumeur sur ce possible suicide enfle et arrive aux représentants du corps social baillonnés par le pouvoir Stalinien. Avec une bonne dose de cynisme, ils vont tenter de convaincre Semione de ce suicider pour leur cause respective. Seuls les morts peuvent dire tout haut, ce que les vivants pensent tout bas"....
Cette pièce écrite par le russe Nicolaï Erdmann fut censurée par Staline en 1932, ce n'est qu'en 1969 en Allemagne, en langue Russe, que la pièce fut montée pour la première fois, et en 1984 à Paris au Théâtre de l'Odéon.
Et nous avons tout de même bien ri de cette société absurde, ubuesque, à cette époque, bien sûr .....
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